Dimanche 20 juillet 2008 à 17:41

 Ce sont de nouveaux accords. Il me semble en tout cas. Dans ma tête, je ne joue plus de la même manière. J'improvise. Joue au jour le jour. Espère secrètement qu'une partition inconnue arrive. Chut. Mais le corps ne suit pas la tête. Il s'éloigne de ma portée rêvée. Il me semble en tout cas. Que je veuille lever la main gauche et qu'au final, la droite bouge. Problème de cohérence, je n'ai jamais réussis à trouver du premier coup droite et gauche de toute façon.
 J'ouvre à nouveau les portes de mon piano-bar. Je laisse la musique y entrer également. Yael Naim avec Lonely ou encore Levater. Je vous conseille d'en écouter un bout. Tristement beau. Les notes s'enchainent comme parfaitement. J'aère ce bar que j'ai laissé à l'abandon depuis trop longtemps. Je m'en suis éloignée. Mais je reviens. Avec mes notes et mon piano. Je m'installe à nouveau, et, tout en dégustant vos cafés, chocolats ou thés, je vous invite à écouter de nouveau un morceau de piano. Laissez-vous porter. Aujourd'hui, c'est [la] maison qui offre.


Ce sont des nouveaux accords. Ça sonne tout comme. Il me semble en tout cas.



 

Jeudi 15 mai 2008 à 19:33

"Hé ! petite larve ! je suis toi-même et je te parle
tu es déjà grande alors lève toi sors de ta cale
Au port
ton cœur de petite fille est mort"


 
La fille de ma prof d'espagnol est vraiment trop mignonne. Le petit qui loupe son arrêt de tram alors que tout son groupe est descendu est vraiment trop drôle à courir partout, mais il est aussi bien perdu. Ce même petit garçon est vraiment chanceux parce que le tram ne démarre pas et que les portes s'ouvrent d'un coup on se sait pourquoi. Cette fillette est quand même chiante à valider son ticket quinze fois en dix minutes, sachant que je suis à coté de la borne. Ces deux là, assis sur les strapontins, sont vraiment trop chou : c'est le couple le plus mignon du tram. Le bébé dans sa poussette qui regarde tout ce qui l'entoure est vraiment minuscule. Pourvu qu'il ne se mette pas à pleurer.

 Ca doit bien faire deux mois. Ou plus. Ou moins. En y pensant, je perds la notion du temps. Il me semble que je cours après. Mais apparemment il avance plus vite que moi.



"Oh ! je veux partir sur la seule route
où il y a du vent"


Musique ici...
 

Mercredi 26 mars 2008 à 19:08

 Je crois que je suis comme sur le quai de la gare à regarder passer les trains. Le temps est venu pour moi de monter dans l'un de ces trains. Maintenant. Pour attendre à un autre quai, à une autre gare. Ailleurs. Regarder d'autres trains. Et décider de monter. Et m'en aller. Ailleurs.
 


J'espère seulement qu'il n'y aura pas de grèves.


Musique ici...
 

Vendredi 29 février 2008 à 15:03

Elle danse. Elle écoute. Pas à pas, l'être se forme. Quatre puis Deux. Pied à terre. Tour sur elle même, elle rêve son monde en couleur, bohémienne du cœur, elle fait de son monde sa maison. Elle danse, cette demoiselle au grand cœur, sauvage et pure à la fois. Cri de douleur, elle se relève et combat, l'héroïne des uns comme l'ennemi des autres. Cri du cœur, elle se relève et prend votre main. Elle danse, entre dans votre vie, bohémienne du cœur, elle s'imprègne dans votre esprit et laisse cette trace, indélébile, ce sourire sur vos lèvres, cette larme sur vos joues, ce pincement à l'intérieur, cet éclat de rire.
Elle danse. Elle écoute. Elle transforme, et l'être se forme. Ce n'est pas une vie facile. Ce n'est pas une vie rêvé. Ce n'est pas la vie voulut. Elle virevolte, elle tombe et se relève, elle s'anime, prend vie. Son sourire, son éclat de rire, sa larme sur sa joue, son pincement à l'intérieur. Elle, bohémienne de son cœur, emprisonnée à l'intérieur.


Danse encore, rêve encore, vie encore. Tour sur toi même, je prends ta main. Une semaine, te revoilà. Dans tes bras, dans ton cœur, dans ta voix. Danse encore. Avec moi. Danse.


Vendredi 15 février 2008 à 19:56

 Je n'ai pas souhaité une bonne Saint Valentin à tout le monde, et, en y réfléchissant bien pendant au moins trente secondes, je ne le ferais pas. Et là vous vous dites "Elle, elle est célibataire". Et j'vous dirais pas le contraire, vu que c'est vrai. Je pourrais alors vous sortir l'article de la fille complètement  désespérée  j'vais-m'suicider-en-faisant-une-overdose-de-nutella, ce qui donnerait à une tartine près :
" Salut tout le monde,
Bonne Saint Valentin... Mon cul ouais ! Pourquoi faut toujours que je sois célibataire les jours comme ça ! Ca m'saoul vraiment ! J'vois mes copines avec les gros sourire, leurs idées de cadeaux et autres... et moi alors ! Moi aussi j'veux qu'on m'offre des cadeaux ! pfff c'est nul, fuck-off, moi j'me tire, j'vais me suicider au nutella ! "

 Avouez que c'est drôle. Mais non, ce n'est pas le genre de discours que je prononcerais ici, ni même ailleurs, aux  plus grand plaisir et soulagement de plusieurs, voir de tous. Alors vous vous dites "mais que peut elle alors dire ? vu son entrée en matière... ça doit donner !". Je pourrais alors vous sortir le refrain la Saint Valentin : une fête commerciale, ce qui donnerais à une vache près ceci :
" Coup de Gueule : La Saint Valentin aux chiottes !
Après les fêtes de Noël, dictés par le mythe du gros en rouge, après le nouvel an, dicté par la naissance ô combien mystérieuse du fils de notre chère Marie la Vierge (et allez dire aux enfants comment on fait les bébés maintenant), voilà qu'on veut encore nous faire débourser avec la Saint Valentin, dicté par... Rien. Que dalle. Peau d'zob. Rien de plus qu'une fête commerciale, faite pour des couples plus niés les uns que les autres, avec leur "tient mamour, tient ma bibiche"... A gerber n'est-ce pas ? La Saint Valentin envahit nos rayons de supermarchés, devenant alors des temples de prises de têtes, de lâchage de fric à volonté. Les prix augmentent, aux bonheur des uns, aux malheurs des portes feuilles des autres, mais c'est pas grave : C'est la saint valentiiiiin ! Alors, parmi cette montée en flèche d'aura amoureuse, je m'en vais me coller devant un bon DVD, à passer une soirée pénarde, et sans me dire "-Quel cadeau de merde, il a du dépensé un fortune, et voila le résultat... Souris et acquiesce, dit que ça te fait plaisir" Et de son côté : "-Aaah, elle a l'air d'apprécier ! Au prix où j'l'ai eu, y'a plutôt intérêt ! Par contre, de son côté, c'est vraiment pourri son cadeau... Souris et acquiesce, souris et... "

 Là aussi, avouez que c'est drôle. Mais là non plus, ce n'est pas le genre de discours que je vais vous sortir. Ni ici, ni ailleurs. Ce que vous faites de votre thune, ça vous regarde. C'que je fais de ma thune, ça me regarde aussi. Si c'est pas mignon tout ça. Alors, dans cet excès d'amour, vous vous dite "Bon dieu ! elle va nous faire un mixte des deux !" Ce qui pourrait être sacrément comique je vous l'accorde, mais non plus. Je vous dirais simplement que ce jour était un jour ordinaire, sans odeur d'amour oppressant, juste un con à remettre en place, mais bon. Alors sur ce, j'espère que, quel que soit votre position par rapport à cette fête, tout c'est bien passé pour vous.


 (c) Lovely complex


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