Je me suis levé tôt ce matin, je voulais être la première au piano. M'accouder et poser mes mains dessus. Imaginer puis jouer. Composer un nouvel ensemble de notes, jouer jusqu'a l'épuisement. C'est réussit. Mes yeux se ferme tous seuls, et les notes m'apparaissent comme le flash d'un appareil photo après le déclic. Un nouvel air. Un nouveau thème. Et je repars à divaguer, à imaginer la partition future. Stop. Ne plus attendre quelque chose de précis, se laisser vivre au jour le jour, et apprécier chaque moment, chaque instant avec eux.
Ne plus vivre totalement à travers les partitions passées. En rejouer quelques accords de temps en temps, sans trop m'y rattacher, car les ratures dessus sont bien trop nombreuses. Je réapprends à écrire ces notes de jours en jours. Je m'améliore, et si il m'arrive de trembler, je sais alors que je peux compter sur Eux pour me tenir la main.
Ne plus vivre totalement à travers les partitions passées. En rejouer quelques accords de temps en temps, sans trop m'y rattacher, car les ratures dessus sont bien trop nombreuses. Je réapprends à écrire ces notes de jours en jours. Je m'améliore, et si il m'arrive de trembler, je sais alors que je peux compter sur Eux pour me tenir la main.