Mardi 23 octobre 2007 à 20:18

Un, deux, trois... Musique ?

 Je menais à la baguette violons et contrebasses. Mouvements secs et rapides, tout devait être coordonné. Un coup ici, un coup par là, ni plus ni moins. Tout était prévue à l'avance, je savais ou j'allais. Puis elle est arrivée, et ma baguette c'est tout à coup transformé...


 Je mène à la baguette l'air du temps. Je le déforme à volonté, je fais ce qu'il me plait, dans mes limites imposées. Mouvements amples, je me laisse porter par le vent. Un tour ici, un tour par là, un peu plus et jamais moins. Je ne prévois plus, j'attends de voir. J'agis selon mes humeurs, je n'ai plus le temps de regretter. Elle est derrière la petite fille qui pleure dans le noir. Elle est derrière celle qui s'accroche trop à ces personnes qui ne lui rendent pas. Elle est derrière, loin derrière. Elle est devant la jeune fille qui danse. Elle est devant celle qui n'espère plus. Elle est devant celle qui sourit à nouveau grâce à ça, elle est devant, et je la rejoint.

[Transmission en cours]

 La fin de cette semaine sonnera comme le début d'un grand repos, bien mérité après cette rentrée mouvementée. C'est éprouvant les inaugurations, il faut le temps de s'adapter au coin ainsi qu'aux personnes qui le font vivre. Et l'inverse est valable, il faut du temps aux personnes d'accepter que leur coin s'ouvre à une étrangère. Alors, après cette ouverture, après ces différentes mises à l'épreuve, je m'en retourne dans mon coin à moi, histoire de faire le point. Et après...

On repart, avec des bases solides, et des sourires, toujours des souri[re]s.



Samedi 20 octobre 2007 à 22:22

 Il faisait froid. Le vent soufflait dans nos cous, il nous disait que l'hiver approchait. Nous, on marchait dans cette rue qu'on connaissait par coeur depuis le temps. Une journée ensemble. De magasins en magasins, de fou rires en fou rires, nos pas se pressaient pour éviter les coups de sacs des gens marchant tête baissé. "J'aime pas les gens". Elle était simple cette journée. Dans le tram, la musique nous berçait. Elle semblait faire passer le temps plus vite. Aujourd'hui, c'était comme les vacances d'été dernières, quand on passait nos journées dans cette rue, à se poser dans ce bar et à parler, à écouter, à rire et à vivre.
 Une envie de prendre des photos. Toutes sortes de photos. Faire vivre ces moments plus longtemps. Les immortaliser sur cet écran. Illustrer mon blog avec autre chose que des pianos. S'approcher d'un nouvel horizon. Mêler piano et photos diverses. Pourquoi pas ?
 Je veux m'saouler de liberté. Danser au rythme des battements de son coeur. En faire partie aussi. Un sourire au coin des lèvres, et dans les yeux une lumière. Tornade de sentiments. Ils parlent mais je ne les entends pas. Murmures indistincts dans le creux de mon coeur. I'm feel Good Enough.

Une amie parlait d'intimité. Je ne sais pas ce que vous en pensez. Un photo assez simple au final.

 Il faisait froid. Le vent souff[la]it à nos oreilles que le temps file à toute vitesse. Mais ce n'était pas très important, nous étions ensemble.
 

Samedi 13 octobre 2007 à 16:35

 Tout commence par une simple note. Le début d'un morceau qui, en apparence, ressemblera à ceux joué les fois précédentes. Un morceau simple, avec des rebondissements, des moments de calmes, rapides et lents à la fois. Mais pas totalement en réalité. Un regard sur le côté. Dans le noir des coulisses, je peux apercevoir ses yeux. Elle va bientôt me rejoindre sur scène. J'ai dessiné sur ma partition ce moment. Instant gravé à jamais. Je m'approche, mes mains se crispent, je l'observe encore une fois... Son sourire est là. Mes mains se relâchent, je sais que tout va bien se passer... Elle arrive.
 Par le côté de la scène, elle s'élance. Saut De Chat. Dans l'assistance, les yeux s'ouvrent, ébahis par tant de grâce. Pirouette. Un short et un débardeur court noir, un haut en voile blanc, légèrement transparent. Elle virevolte comme une feuille emportée par une brise d'automne. Arabesque. Elle donne un nouveau sens à ce morceau que je joue, lui apporte un autre visage. Elle fait tomber les masques. Pas Chassés.
 Piano et Danse en parfaite harmonie. Nos regards se croisent au détour d'un mouvement. Elle s'approche, se penche sur le piano, tourne la feuille de la partition et repart d'un seul coup. Magique. Mouvements gracieux et sourire au coins des lèvres, le public est conquis. Chacune s'élance et se compense, notes et mouvements s'accordent, on ne peut dissocier les deux... Encore un instant suspendu dans l'air du bar... The End. Dans la salle, on est debout. Je me lève et [la] rejoins.


Un silence, un salut final et un regard. Piano et Danse en parfaite harmonie.

Lundi 8 octobre 2007 à 19:01


Lors de l'écriture de cet article, c'est ton blog que l'on présente en haut a droite. Coincidence ?

 J'ai cet air dans la tête. Une musique qui galope dans mon esprit. Des notes en vrac comme une bulle de savon qui éclate en milliers d'autres plus petites, mais toujours aussi colorées. Il tourne en boucle. Et je ne sais pourquoi, sur cet air, je pose un visage. Un sourire qui se dessine lentement. Toi. Un simple Toi pour les autres, la plus grande partie de ma vie pour Moi. Celle qui m'inspire. Toi. Rien que Toi.
 J'ai des paroles dans la tête. La chanson d'un drame, d'un amour, et d'un sourire, toujours plus beau chaque jour. La chanson de nos vies qui s'écoulent, s'envolent, suspendu dans l'air du temps qui nous échappe. Cette chanson me fait penser à Toi. Ma drogue, mon héroïne. Ma plus belle partition. Oserais-je la dévoiler au grand public un soir ? Crier ma fierté, mon amour, oserais-je un jour seulement ?

Je me lance.

 Est-ce ce public qui m'impressionne, ou est-ce le fait de savoir que tu es là, assise dans cette pénombre ? Une grande respiration, un moment de doute. Et cet air revient, et dans ma tête se redessine ce visage, ce sourire, Toi. Je m'élance.
 Un salut, un petit discours, un "bonne soirée", et la recherche de ton visage. Je dois maintenant prendre p[la]ce derrière ce piano, majestueux. Trois, deux, un...

 
Musique ici...
Et comme j'avais du mal à me décider, ici aussi
 

Vendredi 5 octobre 2007 à 19:55

 La pluie tombe dehors. Elle va et vient, entre nuages blancs et gris, entre sourire et regard perdu dans l'horizon... Elle se plait à rêver. Elle divague, se laisse porter par la musique, et s'imagine loin, plus loin que d'habitude, plus loin que ces rêves. Une réalité improvisée, sont rêve inaccessible pour le moment elle l'espère.
 Tout est mouillé. Les fleurs plient sous le poids des gouttes, les couples se serrent sous les parapluies, les écoliers se protègent tant bien que mal avec leur sac trop lourd et trop grand pour eux. Elle s'arrête un instant. C'est son reflet qu'elle voit. Il coule lentement, pour s'écraser sur le bitume. Elle s'écrase la goutte, elle est tout cassée maintenant, toute parterre. C'était son reflet dans cette goutte. Juste un reflet, même si...

 

"It is the shorter story, no love, no glory, no hero in her skies..."

 La pluie ne cesse de tomber dehors. Elle continue d'avancer, seule sous son parapluie, avec sa mu[si]que. Ca tambourine dans ses oreilles, et elle continue d'avancer. Elle s'en fiche après tout, ce n'était qu'un reflet.

 

 


My Heart Will Go On... j'aime pas ce film en plus.

Musique Ici...
 

 

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