Samedi 29 septembre 2007 à 16:55

 Assise dans le bus, je regarde par la fenêtre. Des images défilent devant mes yeux comme autant de notes sur une partition...

 Je traine la fatigue des cours, je me sens tomber. De plus en plus, je sombre dans un sommeil partiel, un oeil ouvert l'autre fermé. Comme je suis bien, seule avec ma musique... "It's a small crime, and I got no escuse..."
 Une troupe enfumée arrive sans crier gare. Elle brise mon moment de tranquillité... Deux heures et demi de trajet, et du bruit, toujours plus de bruit. Je voudrais seulement trouver un moment de paix, une mélodie qui, bien que traînant en longueur, me fasse me sentir étrangement bien. Je rentre chez moi, mais avec le sourire. Depuis le temps qu'on ne l'avait pas vu, le voilà de retour. Alors, je me dis que comparé à ça, la fatigue de ce long, très long trajet et des cours n'a pas tellement d'importance. En plus : c'est le weekend.
 Partie en fumée. Un long silence dans le bus se fait désormais entendre. La route n'est pas lisse, ça bouge, cogne, tremble et claque de tous les côtés. Je suis fatiguée, si fatiguée...

[...]

 A nouveau seule dans le bus, je continue mon chemin. La route est encore longue, mais ce n'est qu'une étape, un passage obligatoire pour accéder à l'arrivée, au point final de cette très bonne journée. Une conclusion par[fa]ite.



 Et Demain ? Je dors...

Mardi 25 septembre 2007 à 20:36

  Dehors, le vent souffle fort. Il fait de plus en plus froid. Plusieurs personnes entrent dans le bar, s'intriguent, lancent des coups d'oeil incertains pour prendre finalement place dans un coin au chaud. Les mains se serrent, les corps se collent. Le froid est toujours là.
  Je m'assois, lis ma partition et m'élance. On dirait qu'il va pleuvoir. Le temps s'assombrit d'un seul coup. Voici les premières gouttes qui frappent à la fenêtre. Rythme mélancolique, je vague et divague entre bémol et bécarre, et c'est les yeux fermés que la musique continue. Soudain, un éclaircit. Un rayon de soleil parmi les nuages gris. Il les transperce et vient frapper mon visage. Il ne pleut plus. Les gouttent ont laissé place à un petit arc-en-ciel. Un pont de couleur qu'empruntent de gros moutons gris.
 Les nouveaux venus observent ce phénomène inconnu. La musique est pour eux nouvelle, mais écoutent d'une oreille attentive. Un sourire, puis deux, trois... Il semblerait que l'inconnue ne leur fasse pas peur.

 
 Assise sur mon banc, je les observe. J'espère qu'ils apprécient vraiment cette musique, car il m'a fallut du temps pour l'apprendre et pour l'aimer telle quelle est.
 
An another smile on my face, somewhere over the rainbow...

musique ici...

Dimanche 23 septembre 2007 à 17:34

 Tout s'emballe. Ca s'accélère. Mouvements rapides sur le clavier, je ne contrôle plus mes mains. Une tornade de mouvements indistincts, mais pourtant bien présents. Ici et là, une note grave suivie d'une plus aigüe. Et ce son. Un Lui qui me rejoint sur scène et qui s'emballe aussi. Ce son, il ne m'est pas inconnu. [Solo]. On ne voit plus ses mains, elles sont trop rapides. Dans ses yeux, je le retrouve : le même plaisir de jouer. Un bonheur simple, éphémère et magique. Une alliance de deux instruments quasi-parfaite. On ne décide pas de ces moments là, on les vit... Place au rock.
 Dans la salle, ça bouge dans tout les sens. Mélange de surprise et de sourire. Les yeux sont grands ouverts, l'assistance est bouche bée. Notre enthousiasme est de plus en plus fort. Plus rien ne nous arrête, notre impro ce transforme en un véritable morceau : un morceau que l'on offre aux autres, un morceaux de souvenirs gravés en chacun de nous.
 Puis on redescend, doucement, encore et encore... On se laisse porter par un autre type de musique, tout aussi entraînant. Les têtes bougent, les pieds frappent la mesure, et les sourires sont toujours au rendez-vous... Place au jazz. Il lâche sa guitare électrique pour attraper sa Folk, se place sur son tabouret et commence à jouer. Regard complice, chacun s'élance et se compense, les notes s'accordent, les partitions n'en forment plus qu'une... Un instant suspendu dans l'air du Bar.



Un silence, un salut final, et un regard. Piano et Guitare en parfaite harmonie.

Musique ici...

 

Vendredi 21 septembre 2007 à 19:10

Désaccord Parfait.
 


Le sens ? Ahaa, c'est là tout le génie de ce groupe nominal, utilisé pour un titre de film aussi. Encore un. Encore...
J'adore. Just a smile on my face... another one.




Mercredi 19 septembre 2007 à 17:20


  Parce que j'ai découvert cette partition, tout simplement magnifique. Parce que je crois que j'aimerais vraiment écrire un jour à ses côtés. Alors, je me dois de vous la présenter.


 "Mademoiselle, tu m'avais promis de danser." Alors plaisez-vous à danser entre mots et maux, avec elle, c'est les montagnes russes des émotions. Entre réel et irréel, on s'y perd, mais les sentiments sont présents à chaque fois. Laissez vous toucher par une plume délicate, une amie qui vous prend la main et qui vous raconte une histoire. La sienne ? [...] Qui sait ?
  Je m'accoude à son piano, et l'écoute jouer tous les jours. Je me laisse bercer par ce qu'elle raconte, mon coeur fait le saut de l'ange et se rattrape à cette chose invisible, une force inébranlable, l'envie de revenir, toutes les heures, pour voir et écouter le récit d'une parfaite inconnue. Pourtant, cette inconnue écrit des morceaux qui ressemble par bribes aux miens, impression de déjà vécue. Et lorsque je m'en sens aussi proche, je ne sais que dire. Mes réponses sont souvent de longs silences, laissant transparaître à quel point je peux être touchée par ses écrits. Je voudrais pouvoir m'approcher encore un peu. Le projecteur éclaire mal, mais j'imagine les traits de son visage lorsqu'elle joue son morceau... Lagrandemymy est vraiment une Grande Dame.


Cher Madame, je suis ravie de vous avoir accordé cette danse. J'aurais voulu qu'elle soit plus longue, mais j'ai épuisé mes pas. Encore un silence ? Une conclusion en parfaite harmonie, je vous tire ma révérence.




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